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April, 2013

La charme de la guidoune.

 

Lors du dernier kabaret kino de St-André-Avelin, en octobre 2012, nous avons tourné, Lévy L Marquis et moi, un documenteur sur la guidoune de St-André.

Pour ce rôle si particulier, nous avons fait appel à l’excellente Marilou Lajoie.

Même si au début je n’étais pas certain du propos, je me suis rapidement laissé conquérir par le jeu de Marilou et le personnage fantastique qui prenait vie devant nos yeux!

Suite à l’accueil favorable lors de la soirée de présentation, nous avons décidé de prendre une chance et d’inscrire le film au Ficmo 2013. Même si le film fut choisi dans la section hors-concours, nous étions extrêmement content du rayonnement que cela nous apporterait.

Lors de la soirée Gala, quelle ne fut pas notre surprise d’entendre le président du Ficmo dire que suite à la demande générale et les bons commentaires, ils présenteraient la guidoune de st-André avant la remise des prix.

Ce fut absolument merveilleux!

Mon film présenté précédemment, Sans lendemain, était un drame, alors la réaction des gens est plus dure à juger, sinon presque impossible pendant la projection, mais pour une comédie il en va autrement!

La sensation est indescriptible; un mélange de fierté et d’humilité. Entendre une salle de cinéma pleine à craquer rire des gags que vous avez créés, rire à gorge déployée sur le jeu d’une actrice que vous avez dirigée; j’espère le revivre!

Et le plaisir fut prolongé avec les gens, à la sortie de la salle, qui viennent spontanément vous dire qu’ils ont adoré votre film, ou féliciter l’actrice du film et lui dire combien elle est talentueuse.

J’ai longtemps voulu être acteur, je me permets même quelques apparitions quelques fois dans les films de mes amis, et j’ai longtemps pensé que la réalisation était un à coté, mais à repenser à la fierté de voir les gens encenser ¨mon actrice¨ et lui dire combien ils ont aimé le film, me fait réaliser que peut-être, cette envie de jouer et d’être devant la caméra, n’était que le prélude à ma vraie vocation, et que finalement cette soirée était bien celle du réalisateur en moi.

Une chose est certaine ce fut une rencontre avec un public, mais d’abord et avant tout, une rencontre avec une nouvelle muse.

Sans lendemain, vraiment?

 

Lors du Gala de la première édition du festival international du court métrage en Outaouais, le mercredi 27 mars dernier, j’ai eu la chance de visionner 2 de mes films sur écran géant.

Ce fut une expérience inoubliable!

Tout d’abord, mon film Sans lendemain avait été choisi dans la compétition officielle du FICMO, ainsi que mon film Fatalité. Ma coréalisation La guidoune de St-André, fut sélectionnée hors compétition.

J’étais donc extrêmement heureux que trois de mes films soient choisis, ce qui voulait aussi dire qu’ils seraient présentés, chacun, lors de deux occasions, en première partie d’un long-métrage de la sélection du Festival du film de l’Outaouais.prix_ficmo

Cette surprise fut vite déclassée lorsque j’ai vu les autres films qui avaient été retenus en compétitions; des productions avec de plus gros budgets, des acteurs connus et des réalisateurs connus. J’ai souvent eu tendance à rire des gens émus qui disaient lors de certains galas, que le seul fait d’être en compétition était déjà un honneur; j’ai réalisé comment ça peut être vrai!

Ensuite est arrivée la nouvelle que mon film Sans lendemain était retenu dans la sélection du jury. Sur la centaine de films reçus par le FICMO, 40 furent choisis en compétition, et de ce nombre, 14 en sélection finale. Il fut donc présenté à la soirée de gala.

Et l’annonce est tombée; mon court-métrage gagnait le prix L’effet court, remis par le jury au meilleur court-métrage produit majoritairement dans la région de la capitale nationale du Canada ET par une équipe majoritairement composée par les gens de notre région. Ce prix est remis suite à la décision d’un jury reconnaissant l’excellence de ce court-métrage.

Et de plus, une autre surprise m’attendait, mais ça c’est une autre histoire!

 

P.s crédit photo Eric Beaudoin.