La charme de la guidoune.
Lors du dernier kabaret kino de St-André-Avelin, en octobre 2012, nous avons tourné, Lévy L Marquis et moi, un documenteur sur la guidoune de St-André.
Pour ce rôle si particulier, nous avons fait appel à l’excellente Marilou Lajoie.
Même si au début je n’étais pas certain du propos, je me suis rapidement laissé conquérir par le jeu de Marilou et le personnage fantastique qui prenait vie devant nos yeux!
Suite à l’accueil favorable lors de la soirée de présentation, nous avons décidé de prendre une chance et d’inscrire le film au Ficmo 2013. Même si le film fut choisi dans la section hors-concours, nous étions extrêmement content du rayonnement que cela nous apporterait.
Lors de la soirée Gala, quelle ne fut pas notre surprise d’entendre le président du Ficmo dire que suite à la demande générale et les bons commentaires, ils présenteraient la guidoune de st-André avant la remise des prix.
Ce fut absolument merveilleux!
Mon film présenté précédemment, Sans lendemain, était un drame, alors la réaction des gens est plus dure à juger, sinon presque impossible pendant la projection, mais pour une comédie il en va autrement!
La sensation est indescriptible; un mélange de fierté et d’humilité. Entendre une salle de cinéma pleine à craquer rire des gags que vous avez créés, rire à gorge déployée sur le jeu d’une actrice que vous avez dirigée; j’espère le revivre!
Et le plaisir fut prolongé avec les gens, à la sortie de la salle, qui viennent spontanément vous dire qu’ils ont adoré votre film, ou féliciter l’actrice du film et lui dire combien elle est talentueuse.
J’ai longtemps voulu être acteur, je me permets même quelques apparitions quelques fois dans les films de mes amis, et j’ai longtemps pensé que la réalisation était un à coté, mais à repenser à la fierté de voir les gens encenser ¨mon actrice¨ et lui dire combien ils ont aimé le film, me fait réaliser que peut-être, cette envie de jouer et d’être devant la caméra, n’était que le prélude à ma vraie vocation, et que finalement cette soirée était bien celle du réalisateur en moi.
Une chose est certaine ce fut une rencontre avec un public, mais d’abord et avant tout, une rencontre avec une nouvelle muse.