Sans lendemain
Comme depuis quelques années, le Festival de l’Outaouais Émergent organise un cabaret Kino pour le week-end du festival. Donc 3 jours pour écrire, réaliser et présenter un court métrage. Cette année, j’ai décidé de participer. Le seul hic, j’étais aussi à la foire artistique. Je me suis donc retrouvé avec 24 heures pour tout faire. De plus, comme je m’y suis pris à la dernière minute, je n’avais pas d’équipe. Alors après réflexion, aussi bien d’expérimenter le cinéma comme artiste.
De tous les arts, le cinéma est le moins “primal”; un auteur est seul avec ses pages, un musicien peut créer seul avec son instrument, un peintre est face à son canevas. Au cinéma, il faut une multitude de personnes pour réaliser un film, même sur les productions réduites. Il y a même un débat à savoir qui est le créateur; le scénariste qui créer l’histoire ou le réalisateur qui lui donne vie?
Alors l’occasion m’était offerte de pousser le concept à son extrême, seul face à mon oeuvre. J’ai écrit, tourné, monté et fait la narration de ce court métrage, inspiré de la thématique du FOÉ 2012, soit la fin du monde, et d’un évènement de vacances. Le seul autre recours fut à la musique, parce que j’aurais été obligé de chanter, et ce n’est vraiment pas quelque chose que vous voulez entendre!
J‘espère que vous apprécierez,
Éric